Bonjour, je suis Olivier Nussbaum.
Au long de mon parcours musical, j'ai eu l’occasion de jouer dans plusieurs formations allant du duo baroque au big band en passant par le quartet de tango argentin. J'ai collaboré à la réalisation de plus d'une trentaine de créations et performances avec différents autres médias (théâtre, danse, vidéo, sculpture, peinture, …) et mes projets m'ont mené un peu partout en Europe et dans divers festivals de renommée internationale tels que le « Festival International Jazz » de la Havane à Cuba, le « Festival international de jazz de Montréal » au Canada, les « Euro Pop Days » de Freiburg im Brisgau en Allemagne, le « Festival d’Avignon » en France ou encore le « Francosonic Festival of London » en Angleterre. Après avoir acquis une solide expérience en tant que bassiste électrique et contrebassiste, je me passionne depuis 2013 pour le sarod et la musique hindoustani (nord de l’Inde). J'ai la chance de pouvoir étudier la complexité et la profondeur de cet art avec Ken Zuckerman, disciple pendant plus de trente ans du maître et sarodiste Ali Akbar Khan. En 2016, je collabore à un projet de recherche sur la musique indienne (Mucept) chapeauté par la HEM de Genève sous la direction de Claude Gastaldin. C’est dans ce cadre que je me rends en Inde pour approfondir mes connaissances sur les ragas. à Kolkata, je rencontre un des grands maîtres des tablas, Anindo Chatterjee, qui me présentera à Partho Sarothy (disciple reconnu de Ravi Shankar) avec lequel j'aurai l’opportunité de perfectionner le sarod et ma connaissance de cette musique . De janvier 2018 à juillet 2022, je donne un cours sur la pratique de la musique hindoustani dans les cadres des modules d’ouverture en bachelor à la HEM de Genève ( sites de Genève et Neuchâtel). En 2021 après un grave accident à la main gauche, je me rééduque grâce au oud et à sa faible tension au niveau des cordes. Cet instrument me permets d'entrer dans l'univers de la musique arabo-perse, d'étudier le maqam et les ika'at, seul tout d'abord, puis avec le soutien du oudiste d'origine égyptienne Ihab Radwann. Malheureusement la gravité de la blessure à ma main gauche ne me permet plus de jouer de la contrebasse. En 2022 je tombe en amour avec l'archiluth pour lequel je me passionne et qui devient mon principal allier pour le développement de mon travail de composition. En 2023 je quitte toutes mes fonctions de professeur de musique au Conservatoire de Musique Neuchâtelois et à la Haute Ecole de Musique de Genève pour me consacrer exclusivement à la réalisation de mes projets artistique.