Bonjour, je suis Patrick Mundélé.
Pour tout savoir sur mes activités musicale : www.mundele-music.fr Certains d’entre-vous se demanderont peut-être ce que veut dire “Mundélé”. C’est en fait le terme en lingala pour qualifié les “Blancs de peau”. Et je ne peux décemment pas vous parler de moi sans évoquer mon enfance passé à Kinshasa. Arrivé âgé de 2 mois de mon Allemagne natale, j’ai en effet grandi jusqu’à l’âge de 9 ans à Kinshasa ou je me suis naturellement imprégné de son atmosphère si sensuelle et frénétique à la fois. La musique est omniprésente au Congo, jusqu’à l’écho des choeurs d’Eglise que l’on pouvait entendre à des kms, cela mélangé à une musique majoritairement anglo-saxonne qui était écouté à la maison (Police, Toto, Bob Marley, Beatles, Marillion, ABBA, Génésis, Peter Gabriel, Pink Floyd, etc…). Il y avait bien quelques Vinyles de chanson française (Piaf, Brassens, Manonegra, Michel Sardou, Michel Jonasz etc…) et puis un peu de punk rock allemand pour couronner le tout (Toten Hosen, Die Ärtzten). Mais le Congo c’était aussi la texture du foufou, l’odeur du saka-saka, le gout des fruits, le gris du ciel, la chaleur des pluies équatoriales et leurs immenses flaques d’eau, la végétation luxuriante et le fleuve bien sur… mais aussi la pauvreté visible à chaque coin de rue. Beaucoup de mendicité. Beaucoup de maladie (Paludisme, Maladie du sommeil, Polio). Vous trouverez un peu de tout cela dans ma musique. Ce qui donne un résultat très chaloupé, coloré de rumba, de soukouss et surtout cette folie des ‘sébène’… Le Sébène est la partie musicale nécessaire à tout morceau de musique congolaise qui se respecte. Il s’agit d’une partie improvisée se situant généralement vers la fin de la chanson. Dans cette partie, les chanteurs se taisent ou sont au service de la musique(animation) et la partie dansante commence vraiment. Paris De retour en France, je redécouvre en 2008 la sanza (lamellophone) grâce aux Frères Makouaya, elle ne me quittera plus! Ce qui me pousse à voyager au Congo Brazzaville, à la rencontre des grands maîtres de cet instrument, feus Antoine Moudanda et Papa Kourand. La musique congolaise a eu une influence décisive sur mon évolution musicale. Mon jeu de guitare se caractérise désormais par un accordage « mi-composé » (la corde de ré est une corde de mi aigüe accordée en ré). Je me suis influencé pour cela de vieux guitaristes congolais. Je vous renvoie vers ce lien si vous souhaitez en savoir d’avantage. Après m’être frotté à plusieurs groupes de musique actuelle(reggae, raggamuffin, rock progressif, fusions, funk, rap) et avoir longtemps côtoyé la diaspora du Congo RDC (Lidjo Kwempa, collectif Village Mongania etc), je créé avec Mama Cécilia en 2012 le Paris Kinshasa Express, qui reflète la synthèse entre mes influences musicales d’Afrique centrale et une écriture musicale plus occidentale. J’ai en effet également suivi des cours de chant lyrique au conservatoire et pas mal pratiqué l’écriture musicale classique (plus de 10 ans d’harmonie et de composition avec Horia Surianu). Je continue en parallèle à collaborer avec d’autres artistes tels que la conteuse Sylvie Mombo (« Le Voyage de M’Toto Lunettes ») ou encore le comédien Ronan Oury («A Portée 2 Voix » ).